vendredi, avril 11, 2025

Football/ Démissions en cascade dans les clubs de D1 et D2 togolais : un mal profond ?

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Le championnat national togolais traverse une période de turbulences marquée par une vague de démissions au sein des clubs de première et deuxième divisions. En quelques semaines, plusieurs entraîneurs ont quitté leurs fonctions, mettant en lumière des problèmes structurels et financiers qui minent le football togolais.

Des démissions en série

Dans l’élite du football togolais, la D1, les départs se multiplient. Récemment, l’entraîneur Ouro-Bodi Taourawè a quitté son poste, un événement qui fait suite à la démission d’Anani Kafui Hunlédé de Doumbé FC. À ces départs s’ajoute la démission de HASSANE Traoré, coach principal de Doumbé FC de Mango, qui a décidé de jeter l’éponge. Ces départs ne sont pas isolés : d’autres techniciens ont préféré quitter leur poste face à des difficultés de gestion et de gouvernance.

En D2, la situation n’est pas meilleure. Plusieurs équipes souffrent d’un manque de moyens financiers, ce qui impacte directement les conditions de travail des entraîneurs. Sans ressources suffisantes pour encadrer correctement leurs effectifs, certains décident de démissionner plutôt que de continuer à travailler dans des conditions peu favorables à la performance.

Des difficultés financières persistantes

Le dénominateur commun à ces démissions reste la précarité financière des clubs togolais. Nombre d’entre eux éprouvent des difficultés à honorer les salaires de leurs joueurs et de leurs encadreurs techniques. L’absence de sponsors solides et la faible affluence dans les stades aggravent cette situation, limitant les sources de revenus des clubs.

Cette crise met à mal l’ambition du Togo de développer un championnat compétitif. Les techniciens locaux, confrontés à des conditions de travail difficiles, choisissent souvent de partir, laissant les équipes dans une instabilité chronique.

Quelles solutions pour endiguer la crise ?

Face à cette situation, plusieurs pistes de solutions peuvent être explorées. D’abord, une meilleure structuration du financement des clubs est indispensable. Une implication plus forte des pouvoirs publics et des investisseurs privés permettrait de stabiliser la situation financière des équipes.

Ensuite, la mise en place d’une politique de formation des dirigeants et gestionnaires de clubs pourrait améliorer la gestion des ressources disponibles. Enfin, le développement du marketing sportif et la professionnalisation de la compétition pourraient attirer davantage de sponsors et de spectateurs, générant ainsi de nouveaux revenus.

Le football togolais a besoin d’un élan nouveau pour surmonter cette crise. Sans solutions durables, les démissions risquent de continuer, compromettant la progression du championnat national et l’épanouissement des talents locaux.

La Rédaction

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