Kara, 14 juillet 2025 – Le Togo franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses services publics avec le lancement officiel de DGDN MOBILE, une initiative du Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile (MSPC). Porté par la Direction Générale de la Documentation Nationale (DGDN), ce projet ambitieux vise à faciliter l’accès aux documents d’identité, en particulier pour les populations rurales ou isolées.

Une innovation pour réduire les inégalités
Dans un contexte où l’identité légale est indispensable pour exercer ses droits, le Togo mise sur la décentralisation et la technologie. Longues files d’attente, procédures administratives lourdes, éloignement géographique : autant d’obstacles que DGDN MOBILE entend surmonter.

La DGDN, un acteur clé modernisé
Depuis sa création en 2003, la DGDN a considérablement évolué :
- 50 postes de collecte déployés dans les commissariats ;
- Une direction régionale à Kara avec système de sauvegarde ;
- 13 sites dans les ambassades togolaises à l’étranger.
Le tout couplé à une digitalisation accrue : demandes de passeports en ligne (service-public.gouv.tg) et visas électroniques (togovoyage.gouv.tg).

Deux phases pour un déploiement efficace
- Sensibilisation : Implication des autorités locales, CVD, CCD et CDQ.
- Opérationnelle : Unités mobiles équipées pour la biométrie, connectées aux bases centrales.

Un partenariat État-collectivités locales
Les préfectures et mairies joueront un rôle crucial pour organiser l’accueil des équipes et mobiliser les citoyens.
Identité et développement : un enjeu stratégique

Au-delà de l’aspect administratif, DGDN MOBILE renforce la souveraineté nationale et l’inclusion sociale.
Un lancement symbolique lors des Evalas 2025

À Kara, en marge des festivités culturelles, les équipes de la DGDN ont commencé à délivrer cartes d’identité et visas. Les passeports suivront bientôt.
Piloté sous l’impulsion du Président du conseil Son Excellence Monsieur Faure Gnassingbé, ce projet incarne une administration agile, inclusive et tournée vers les citoyens.
Marcel Akakpo