Un vent de renouveau souffle sur le Parlement togolais. Ce mardi, l’hémicycle a connu un moment fort de la vie institutionnelle du pays avec l’élection de Sélom Klassou à la présidence de l’Assemblée nationale. L’ancien Premier ministre succède à Kodjo Adédzé, récemment appelé à d’autres fonctions gouvernementales, confirmant ainsi le retour d’une figure politique expérimentée au cœur de la législature.
Membre influent du parti Union pour la République (UNIR), Sélom Klassou n’est pas un inconnu des arcanes parlementaires. Député de longue date, il a déjà occupé le poste de vice-président de l’Assemblée avant d’être nommé Premier ministre en 2015. Son élection, intervenue lors de la deuxième séance plénière de la 2e session ordinaire de l’année, a été accueillie comme un choix de continuité et de stabilité au sein de l’institution.
Durant les trois prochaines années, le nouveau président aura la lourde responsabilité de conduire les travaux législatifs dans le contexte de la Ve République, marquée par d’importantes réformes institutionnelles. Pour mener à bien cette mission, il sera épaulé par un bureau parlementaire fort de six vice-présidents, trois questeurs et trois secrétaires parlementaires, conformément aux nouvelles dispositions en vigueur.
Avec cette élection, le Parlement togolais ouvre un nouveau chapitre de son histoire, sous le sceau de l’expérience et de la concertation. Le retour de Sélom Klassou au perchoir traduit la volonté des députés d’ancrer davantage l’action parlementaire dans la rigueur, la continuité et la vision d’une gouvernance stable au service de la nation.
