Amou-Oblo, 28 décembre 2024
Dans la nuit du 27 au 28 décembre 2024, un incendie s’est déclaré au marché d’Amou-Oblo, semant la panique parmi les commerçants et riverains. Le sinistre a pris naissance dans un hangar de 6 mètres sur 3, composé de six cellules utilisées pour la cuisson et le service de nourritures traditionnelles telles que le foufou et la pâte.
Alertées immédiatement, les autorités municipales, les forces de sécurité locales, notamment la gendarmerie et le commissariat, ainsi que les sapeurs-pompiers, sont intervenus avec diligence. Grâce à leurs efforts conjoints et à l’appui des riverains, le feu a pu être maîtrisé avant qu’il ne se propage aux hangars voisins.

Fort heureusement, aucune perte humaine n’a été déplorée. Cependant, les dégâts matériels sont significatifs, avec la destruction complète du hangar en question et des stocks de marchandises des commerçants qui y exerçaient leurs activités.
Selon les premières constatations, l’incendie aurait été provoqué par une fournaise traditionnelle mal éteinte. Face à ce constat, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes du sinistre et identifier les mesures préventives nécessaires.

Le député-maire de la commune d’Amou 2 a exprimé sa profonde compassion aux commerçantes touchées par ce sinistre. Il a également lancé un appel à l’ensemble de la population pour une vigilance accrue dans l’utilisation des équipements de cuisson, particulièrement ceux à feu ouvert.
« Cet incident nous rappelle l’importance de respecter les règles de sécurité et de veiller à l’extinction complète des foyers après usage. Je demande à chacun d’être attentif pour éviter que de tels drames ne se reproduisent », a-t-il déclaré.
Ce tragique événement met en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures et les conditions de sécurité dans les marchés. Des formations sur les pratiques sécuritaires et l’installation d’équipements de prévention, tels que des extincteurs, pourraient être envisagées pour minimiser les risques d’incendie à l’avenir.
Ensemble, autorités locales et populations doivent redoubler d’efforts pour protéger les lieux de commerce, véritables poumons économiques de nos communautés.
La Redaction