Lomé, 05 mars 2025 – Par décret n°2025-23/PR signé ce jour, la Présidence de la République Togolaise a procédé à la nomination de 20 nouveaux sénateurs, marquant ainsi une nouvelle étape dans la mise en place du Sénat, chambre haute du Parlement togolais.
Les personnalités désignées reflètent une diversité politique, sociale et régionale, avec une présence remarquée de figures expérimentées et de nouveaux visages. Parmi elles, on retrouve des personnalités bien connues du paysage politique togolais, à l’instar de Sénanu Koku ALIPUI, Kokou Joseph KOFFIGOH et TCHASSONA Traoré Mouhamed, mais aussi des femmes influentes comme Bernadette BALOUKI-LEGUEZIM, Moni SANKAREDJA épouse SINANDJA et Edwige Clara AYAWOVI SANT’ANNA veuve AYAYI-ATAYI.
Cette liste témoigne d’une volonté d’équilibre, notamment avec une forte représentativité des femmes, qui occupent près de 40 % des sièges, illustrant ainsi l’engagement des autorités en faveur de la promotion du genre dans les instances décisionnelles.
Créé dans le cadre des réformes institutionnelles, le Sénat togolais a pour mission principale d’examiner les lois adoptées par l’Assemblée nationale, d’assurer la représentation des collectivités territoriales et de contribuer à la stabilité législative du pays.
Selon la Constitution, le Sénat est composé de membres élus par les collectivités locales et de membres nommés par le Président de la République, conformément aux dispositions légales en vigueur. Avec cette nomination, une étape décisive vient d’être franchie vers l’installation complète de cette institution.
Cette décision s’inscrit dans la dynamique de modernisation du système parlementaire togolais et renforce la structuration des institutions républicaines. En dotant le pays d’un Sénat pleinement fonctionnel, les autorités entendent consolider l’équilibre des pouvoirs et offrir un cadre propice à un débat législatif plus approfondi et inclusif.
Les prochaines étapes consisteront en la prise de fonction officielle des nouveaux sénateurs, suivie de l’élection du bureau de l’institution. Ces nominations ouvrent ainsi un nouveau chapitre dans la gouvernance parlementaire du Togo, avec des enjeux majeurs pour les années à venir.
Avec cette avancée, le Togo continue d’affirmer son engagement en faveur d’un État de droit consolidé et d’un dialogue institutionnel renforcé. L’opinion publique et les observateurs politiques suivront avec attention l’évolution du rôle du Sénat dans le paysage politique togolais et son impact sur les grandes orientations législatives du pays.
La Rédaction