Le Togo s’impose comme un acteur clé dans la promotion d’un environnement économique favorable aux entreprises, selon le premier rapport Business Ready (B-READY) 2024 de la Banque mondiale, présenté ce lundi à Lomé. Cet événement a rassemblé des personnalités de haut niveau, dont Sandra Ablamba Johnson, ministre et secrétaire général de la présidence de la République, ainsi que Kayi Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce. Des représentants de la Banque mondiale, des acteurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers étaient également présents pour assister à cette présentation, qui souligne les performances remarquables du pays.
Le rapport B-READY, successeur du rapport Doing Business, évalue l’environnement entrepreneurial en se concentrant sur trois piliers essentiels : le cadre réglementaire, les services publics et l’efficacité opérationnelle. Ce nouveau projet phare de la Banque mondiale a permis de mesurer les progrès accomplis dans 50 pays pilotes, dont le Togo, qui se distingue particulièrement dans le classement.
Grâce à une série de réformes audacieuses menées sous le leadership du président Faure Gnassingbé, le Togo s’est hissé au premier rang en Afrique de l’Ouest et à la troisième place en Afrique subsaharienne dans le classement B-READY 2024. Ce succès est attribué à l’engagement constant du gouvernement à améliorer la gouvernance économique et à mettre en place des politiques favorisant la création et la croissance des entreprises.
Les performances togolaises s’expliquent par des réformes notables, notamment dans la digitalisation des services publics et la simplification des procédures administratives. Le rapport évalue 10 indicateurs clés, allant de la création d’entreprises à la gestion de la fiscalité, en passant par l’efficacité du règlement des litiges et la concurrence sur le marché. Le Togo excelle particulièrement dans le pilier « cadre réglementaire », où il occupe la deuxième place en Afrique subsaharienne, juste après le Rwanda.
Sandra Ablamba Johnson a salué ces résultats, soulignant qu’ils témoignent de la vision stratégique et de l’agilité des autorités togolaises. Les réformes menées ont permis de réduire les délais de création d’entreprises grâce à la digitalisation, de renforcer les mécanismes de règlement des litiges et d’améliorer l’accès aux services d’utilité publique, notamment à travers la digitalisation des processus de délivrance de permis de construire.
Elle a néanmoins averti que le chemin à parcourir est encore long : « Nous ne devons pas tomber dans l’autosatisfaction. Il est crucial de continuer sur cette lancée et de relever les défis identifiés, tant par le rapport B-READY que par l’enquête nationale en cours sur l’environnement des affaires. Les défis sont nombreux, mais avec la volonté collective, nous réussirons. »
Les résultats obtenus dans le rapport B-READY renforcent la position du Togo en tant que destination attractive pour les investisseurs internationaux. Les partenaires techniques et financiers présents à la présentation ont souligné l’importance des réformes mises en œuvre, qui contribuent à stimuler la croissance économique et à rendre le climat des affaires plus compétitif.
Le Togo, qui fait partie des cinq pays ouest-africains inclus dans cette première édition du rapport, aux côtés de la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana et la Sierra Leone, continue de démontrer sa volonté de se positionner comme un leader régional en matière de gouvernance économique et d’environnement des affaires.
Jean-Marc Ashraf
