À l’approche de la 3ème édition du Festival Eco-Culturel Gléi-FESCO, la ville de Gléi, nichée dans la région des Plateaux au Togo, se prépare pour un événement unique en son genre. Nous avons rencontré le Président de l’ONG Togo toTogo, l’architecte de cette initiative pionnière, pour en apprendre davantage sur cet événement qui fusionne écologie, culture et développement durable.
Journaliste : Monsieur le Président, merci de nous recevoir. Ce festival semble être un projet ambitieux. Pouvez-vous nous en dire plus sur son origine et ce qui en fait une initiative unique pour Gléi ?
Président de TogotoTogo : Merci pour l’intérêt que vous portez à ce projet. Le Festival Eco-Culturel Gléi-FESCO a vu le jour en réponse aux nombreux défis auxquels fait face Gléi, une ville riche en traditions mais confrontée aux réalités d’une urbanisation rapide, d’une gestion inefficace des déchets et des impacts du changement climatique. L’idée du festival est de créer une plateforme qui ne se contente que de mettre en valeur notre culture, mais qui sensibilise aussi les populations et propose des solutions concrètes pour un développement durable. C’est un événement où écologie, tourisme et culture se rencontrent pour créer un modèle de développement à promouvoir au Togo.
Journaliste : Pourquoi avoir choisi Gléi, précisément ?
Président de TogotoTogo : Gléi est un carrefour des cultures, une ville où convergent différentes traditions du Togo. Mais c’est aussi une ville qui ressent fortement les effets de la modernisation et des défis environnementaux : déforestation, érosion des sols, dégradation de la biodiversité, gestion des déchets… Ces problèmes touchent tout particulièrement les femmes et les jeunes, qui ont un accès limité aux ressources et aux opportunités économiques. C’est dans cette optique que nous avons imaginé Gléi-FESCO comme un levier de transformation pour la ville. Gléi doit montrer qu’il est possible de prospérer tout en respectant son environnement et en valorisant son patrimoine.
Journaliste: En quoi consiste ce concept de «Festival Eco-culturel»?. Quelles seront les activités phares de cette édition ?
Président de TogotoTogo : Pendant trois jours, Gléi se transformera en une véritable vitrine de la diversité togolaise, mais avec une approche écoresponsable. Nous aurons des stands culturels qui mettront en lumière les différentes ethnies du pays, avec leurs danses, leurs musiques, leurs coutumes et leurs spécialités culinaires. Vous pourrez faire le tour du Togo sans quitter Gléi ! En parallèle, nous proposerons des ateliers de formation et de sensibilisation sur des sujets comme le compostage, la gestion des déchets plastiques, ou encore la protection de la biodiversité. Nous voulons que chaque participant reparte avec des connaissances et des pratiques applicables, et surtout avec un engagement pour la préservation de notre environnement.
Journaliste : On voit clairement que le développement durable est au cœur de ce festival. Comment Gléi-FESCO s’aligne-t-il sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) ?
Président de TogotoTogo : Gléi-FESCO est effectivement conçu en adéquation avec les ODD, en particulier les ODD 11 (villes et communautés durables), 12 (consommation et production responsables), 13 (action pour le climat), et 15 (vie terrestre). Nous voulons faire de Gléi un modèle de ville durable en Afrique de l’Ouest. Ce festival vise à inspirer, à éduquer, et à démontrer que le développement économique peut aller de pair avec la préservation de l’environnement. Nous voulons que Gléi serve de modèle pour d’autres villes au Togo et au-delà, en montrant comment une communauté peut évoluer tout en restant fidèle à son environnement et à son identité culturelle.
Journaliste : Cette ambition est fascinante. Concrètement, quelles retombées attendez-vous pour Gléi et ses habitants ?
Président de TogotoTogo : À court terme, nous espérons attirer un grand nombre de visiteurs, ce qui stimulera le commerce local, notamment pour les artisans et les commerçants. Mais notre objectif va bien au-delà d’un simple bénéfice économique ponctuel. Nous voulons renforcer la cohésion communautaire et le sentiment de fierté des habitants. À long terme, en adoptant des pratiques plus respectueuses de l’environnement, Gléi pourra attirer davantage de projets de développement et inspirer d’autres communautés. Nous souhaitons également ouvrir des perspectives aux jeunes en créant des opportunités dans les secteurs culturels et écologiques. Le festival est un point de départ pour un avenir plus durable et prospère pour la ville.
Journaliste : En quoi Gléi-FESCO se distingue-t-il des autres événements culturels de la région ?
Président de TogotoTogo : Ce qui rend Gléi-FESCO unique, c’est sa fusion entre écologie, culture et éducation. Nous ne voulons pas seulement divertir ou exposer, nous voulons transformer. Les participants auront l’occasion de s’impliquer dans des actions concrètes : plantations d’arbres, formation à la gestion des déchets, etc. Nous avons également des conférences et des débats prévus, avec des experts, des leaders communautaires et des ONG, pour discuter des défis environnementaux et partager des solutions. Le festival se veut interactif et formateur, de sorte que chacun reparte avec quelque chose de concret.
Journaliste : Pour conclure, avez-vous un message à adresser au public et aux partenaires potentiels ?
Président de TogotoTogo : J’invite chaleureusement tous ceux qui souhaitent contribuer à un avenir durable pour le Togo à se joindre à nous. Que vous soyez un visiteur curieux, un entrepreneur soucieux de l’environnement ou un passionné de la culture, le Festival Eco-Culturel Gléi-FESCO 2024 est pour vous. Rejoignez-nous à Gléi en décembre pour vivre cette expérience unique, découvrir le Togo sous un nouveau jour et, surtout, participer à une aventure qui va bien au-delà des festivités. Ensemble, faisons de Gléi un modèle pour le Togo de demain !
Soyez au rendez-vous en décembre à Gléi pour trois jours de partage, d’apprentissage et de célébration de la culture et de l’écologie.
La Rédaction.
