Le gouvernement togolais et la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) ont renouvelé leur détermination à repositionner le coton, « or blanc » du pays, au cœur de l’économie nationale.
Cette ambition commune a été réaffirmée à Atakpamé, lors de la célébration du 20ᵉ anniversaire de la Fédération nationale des groupements de producteurs de coton (FNGPC), organisée vendredi dernier.
À cette occasion, le directeur général de la NSCT, Martin Drévon, a mis en avant la volonté de l’entreprise de renforcer son partenariat stratégique avec la FNGPC afin de relever, de manière concertée, les défis majeurs auxquels est confrontée la filière cotonnière. Il a notamment insisté sur l’importance d’un accompagnement technique renforcé au profit des producteurs, visant à améliorer les pratiques agricoles et à accroître les rendements.
Au-delà des enjeux de production, la NSCT ambitionne de jouer un rôle plus affirmé sur le plan social.
Ses interventions s’orienteront vers l’amélioration des conditions de vie dans les zones cotonnières, avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes et des jeunes, ainsi qu’à la promotion de l’équité.
« La FNGPC est bien plus qu’un partenaire : elle est notre partenaire principal. Ensemble, nous voulons bâtir une filière cotonnière togolaise performante, durable et équitable », a déclaré Martin Drévon.
Par ailleurs, la lutte contre les effets du changement climatique figure au rang des priorités.
Face aux impacts croissants sur la production, la NSCT entend collaborer étroitement avec les producteurs pour développer des stratégies d’adaptation, promouvoir des pratiques agricoles résilientes, encourager la recherche de variétés mieux adaptées et préserver la fertilité des sols ainsi que l’environnement.
De son côté, l’État togolais réaffirme sa volonté de poursuivre la transformation structurelle de la filière coton, du niveau local jusqu’aux marchés internationaux, afin de renforcer la compétitivité et la valorisation du coton togolais.
Jean-Marc Ashraf
