À l’approche des élections sénatoriales prévues pour le samedi 15 février 2025, l’Union des Forces de Changement (UFC) a tenu, ce jeudi 13 février, une conférence de presse au siège du parti. L’objectif : mobiliser les grands électeurs, à savoir les conseillers municipaux et régionaux, et leur rappeler l’importance de leur choix dans la construction d’un Sénat représentatif et engagé pour le développement des collectivités territoriales.
Face aux médias et en présence de plusieurs responsables du parti, dont le deuxième vice-président Sénou Alipui, le candidat d’Agoè-Nyivé, Vivien Emmanuel Kokouvi Tomi, a porté la voix des candidats en délivrant une déclaration officielle.
Un Sénat au service des collectivités locales
Dans leur message, les candidats de l’UFC ont rappelé que le Sénat a une double mission essentielle : voter les lois et contrôler l’action gouvernementale d’une part, et assurer la représentation des collectivités territoriales d’autre part. En effet, au Togo, le Parlement est désormais bicaméral, composé de l’Assemblée nationale, élue au suffrage direct, et du Sénat, élu au suffrage indirect par les grands électeurs. Cette nouvelle configuration institutionnelle confère aux sénateurs un rôle clé dans la gouvernance locale et nationale.

« Les élections sénatoriales représentent une opportunité unique pour faire entendre les voix de nos collectivités, défendre nos priorités et construire, ensemble, un Togo des territoires autonomes, dynamiques et prospères », ont souligné les candidats dans leur déclaration.
Une équipe de l’UFC engagée pour la diversité et le progrès
Dans cette première élection sénatoriale de l’histoire politique togolaise, l’UFC a aligné six candidats, tous issus de la région Maritime, afin de défendre les intérêts des collectivités locales.
Agoè-Nyivé : Vivien Emmanuel Kokouvi Tomi
Golfe : Mawukplonam Doh Gaêtan Ahoomey-Zunu, ancien député
Avé : Kodzotsè Adzoyi, ancien député
Bas-Mono : Sédoufia Komlanvi Afangbédji
Vo : Agbéviadé François Galley, ancien ministre
Zio : Adjéoda Kokou Aholou, ancien député
En mettant en avant des candidats expérimentés et enracinés dans leurs territoires, l’UFC ambitionne de porter au Sénat des voix capables de défendre les aspirations des populations locales et d’assurer un équilibre politique au sein de cette nouvelle institution.
Un appel aux grands électeurs
Dans cette dernière ligne droite de la campagne, l’UFC exhorte les conseillers municipaux et régionaux à voter en faveur de candidats qui incarnent la pluralité politique et l’engagement en faveur du développement local. « Ce vote sera déterminant pour l’avenir de nos collectivités et pour la consolidation d’une démocratie où chaque territoire trouve sa juste place », ont insisté les candidats.
À quelques heures du scrutin, l’UFC mise sur la confiance des grands électeurs pour faire du Sénat une institution forte, capable de porter les préoccupations des collectivités et d’impulser une dynamique de progrès pour l’ensemble du pays.
Jean-Marc Ashraf