Atakpamé, 26 septembre 2025 –
L’accès à l’emploi demeure l’un des plus grands défis de la jeunesse togolaise. Dans ce contexte, la question de l’adéquation entre formation académique et exigences du marché du travail s’impose avec acuité. Consciente de cette réalité, la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) a signé, aux côtés de trois établissements de renom – le CRETFP (lycée technique d’Atakpamé), le Centre de Formation aux Métiers Industriels (CFMI) de Lomé et l’INFA de Tové – une convention de stage au profit des apprenants de 2ᵉ et 3ᵉ années.
Bien plus qu’un simple accord administratif, cette convention incarne une vision stratégique : rapprocher l’école de l’entreprise et offrir à la jeunesse une passerelle concrète vers l’emploi. Elle traduit la volonté de transformer les salles de classe en véritables tremplins pour l’avenir.
À travers cette initiative, la NSCT confirme sa vocation d’entreprise citoyenne, pleinement engagée dans le développement économique et social du pays. Déjà inscrite dans la dynamique gouvernementale avec sa participation au programme « Vacances en entreprise » conduit par l’ANPE – qui a permis d’accueillir une dizaine de jeunes apprenants cet été – la NSCT réaffirme son rôle de trait d’union entre formation académique et monde du travail.
Pour son Directeur Général, M. Martin Drevon :
« La NSCT est fière d’ouvrir ses portes aux apprenants. L’avenir de la filière cotonnière et de l’économie nationale repose sur une jeunesse bien formée, capable de relever les défis de l’agriculture et de l’industrie. Cet accord est un investissement mutuel : préparer nos futurs collaborateurs tout en renforçant les compétences de la jeunesse togolaise. »
Le Maire de la commune Ogou 1, représentée à l’événement, a salué une initiative porteuse d’avenir :« Le développement de nos communes passe par l’emploi des jeunes. Chaque apprenant bien formé est une richesse pour sa communauté et pour le pays. »
Même optimisme du Préfet de l’Ogou,Kodjo Agbeko Noël Ekpé, représentant le Gouverneur des Plateaux, qui a rappelé que : « Nous ne signons pas un simple document, mais nous semons une graine d’avenir. Ce partenariat est un pont solide entre la salle de classe et l’atelier, entre agriculture, industrie et formation professionnelle. »
Il a également réitéré l’engagement du gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, à promouvoir une éducation ancrée dans les réalités économiques du pays.
Les directeurs des trois établissements partenaires n’ont pas manqué de souligner l’importance de cette synergie :
Pour le CRETFP d’Atakpamé, « l’employabilité des jeunes dépend désormais de ce type de partenariat qui dépasse le cadre de la salle de cours ».
Pour le CFMI de Lomé, « l’intégration dans un environnement industriel constitue un laboratoire pédagogique, source d’innovation et d’excellence ».
Pour l’INFA de Tové, il s’agit d’« un mariage heureux entre agriculture, industrie et éducation », permettant de valoriser le potentiel des jeunes ruraux et de moderniser les pratiques agricoles.
En signant cette convention, la NSCT et ses partenaires affirment une conviction forte : la jeunesse est le moteur du développement. Pour les étudiants, il s’agit d’une opportunité unique de confronter leurs acquis théoriques aux réalités du terrain. Pour les instituts, c’est la garantie d’une formation en phase avec les besoins du marché. Pour la nation, c’est l’assurance de voir émerger une relève compétente, prête à bâtir un avenir plus solide et plus inclusif.
Jean-Marc Ashraf
