Le temps presse : Démadéli étouffé sous le poids de la terreur..
Un conflit foncier explosif à Démadéli/Amou 3, opposant les villageois à un individu de Gbékon/ commune Ogou 1, a basculé dans la terreur.
Alors que le litige autour de 20 hectares de terres ancestrales reste non résolu, des forces de l’ordre et de la sécurité ont été déployés dans la localité, semant la peur et l’intimidation parmi les civils. Arrestations arbitraires, menaces et harcèlement : les populations, traumatisées, lancent un cri de détresse vers les plus hautes autorités pour stopper cette escalade répressive et rétablir la justice.
Une crise qui tourne à l’oppression
Selon des témoignages accablants, les forces de l’ordre et de la sécurité, déployées sous prétexte de « maintien de l’ordre », multiplient les exactions contre les habitants, en particulier ceux qui osent contester l’utilisation illégale des terres. « Nos enfants ne dorment plus, nos femmes vivent dans la peur. Les soldats font régner la terreur pour nous réduire au silence », dénonce un habitant sous couvert d’anonymat.
Appel désespéré à l’État
Face à cette militarisation abusive, la communauté exige l’intervention immédiate du ministre de la Justice, du Premier ministre et du chef de l’État. « Où est l’État de droit quand des soldats sont utilisés pour écraser des civils sans défense ? », s’indigne un notable de la cour royale de Demadeli. Les appels se multiplient pour une enquête indépendante et le retrait urgent des militaires, accusés de servir des intérêts privés.
Un précédent dangereux
Si rien n’est fait, cette situation risque d’envenimer les tensions et d’encourager d’autres abus. Les autorités doivent agir sans délai pour protéger les populations, garantir leurs droits fonciers et rétablir la confiance envers les institutions.
Marcel Akakpo
