Lomé, octobre 2025 –
Le compte à rebours est lancé. Le 7 octobre prochain, l’Assemblée nationale fera sa rentrée pour la deuxième session ordinaire de l’année, une étape déterminante du calendrier politique togolais. Plus qu’un simple rendez-vous institutionnel, il s’agit d’un moment où les regards du pays entier convergent vers l’hémicycle, dans l’attente de décisions qui impacteront directement la vie quotidienne des citoyens.
Dans une note adressée à ses pairs, le président de l’Assemblée nationale, Sevon Tépé Kodjo Adédzé, a insisté sur l’importance du rôle des députés, rappelant qu’au-delà du travail législatif, leur mission consiste aussi à rester en prise directe avec leurs circonscriptions. « Être député, ce n’est pas seulement voter des lois, c’est aussi porter la voix des communautés que nous représentons », a-t-il martelé.
Au cœur de cette session : l’examen et l’adoption du projet de loi de finances 2026. Un exercice crucial, car il déterminera les grandes orientations budgétaires du pays, de la santé à l’éducation, en passant par l’agriculture, la défense et les infrastructures. Chaque député est ainsi appelé à jouer sa partition, dans un contexte où les attentes sociales demeurent fortes et où la rigueur budgétaire devra se conjuguer avec la quête d’équité et de justice sociale.
Mais au-delà des chiffres et des débats techniques, c’est la capacité des élus à travailler avec sérieux et transparence qui sera scrutée par l’opinion. Le président Adédzé les a invités à se préparer activement, soulignant que « le peuple togolais attend de nous un engagement total et des résultats concrets ».
Car en définitive, cette rentrée parlementaire n’est pas qu’un rituel politique. C’est une promesse renouvelée : celle d’une Assemblée nationale à la hauteur des aspirations populaires, consciente de sa responsabilité historique dans la construction d’un Togo plus juste, plus prospère et plus inclusif.
Jean-Marc Ashraf