Le 31 juillet 2025, la communauté d’Akpaka, dans la préfecture de l’Ogou, a accueilli une célébration d’envergure de la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA). Organisée par SOS Village d’Enfants Atakpamé, cette journée a rassemblé autorités locales, acteurs communautaires, leaders féminins et partenaires, dans un esprit de reconnaissance, de dialogue et d’action.
Centrée sur la valorisation du rôle des femmes rurales dans la protection de l’enfance et le développement communautaire, cette activité a mis en lumière l’engagement des femmes des communautés ciblées d’Akpaka et d’Alakoyo, tout en soulignant l’importance de renforcer leurs capacités pour bâtir une société plus équitable et solidaire. L’activité s’est déroulée en présence du Manager Villages d’Enfants Atakpamé, qui, par sa participation, a témoigné du soutien institutionnel fort accordé à la cause des femmes et à leur rôle essentiel dans la construction de communautés protectrices pour les enfants.
Prenant la parole à cette occasion, le Coordonnateur du projet, Familles et Communautés Fortes Pour la Protection de l’Enfant (FaCoFPE) a salué la forte mobilisation des communautés et souligné l’importance de cette journée. Il a mis l’accent sur la nécessité d’outiller les femmes rurales, véritables gardiennes du tissu familial et communautaire, afin qu’elles deviennent des actrices influentes dans la protection de l’enfant, la prévention de la perte de la protection parentale et le développement local durable.
Point d’orgue de la célébration : une table ronde thématique, conçue comme un espace de parole, de reconnaissance et d’engagement pour les femmes.
En substance, la coordonnatrice de l’association campagne de femmes, a ouvert les échanges en retraçant l’historique de la JIFA, rappelant le rôle décisif des femmes africaines dans les luttes d’indépendance et leur engagement continu dans la résolution des conflits.
Tour à tour, les parent SOS, ont mis en lumière les enjeux liés à la gouvernance de la sécurité en Afrique, plaidant pour une plus grande représentation féminine dans les instances de prévention et de maintien de la paix, le leadership féminin face aux défis du développement durable a été au cœur de plusieurs interventions, soulignant que l’autonomisation économique des femmes est non seulement une question de justice, mais aussi une nécessité stratégique pour la stabilité du continent et pertinence les obstacles socio-culturels et institutionnels freinant la participation des femmes à la vie publique et politique.
Pour finir, les assistantes familiales ont présenté les politiques publiques existantes, plaidant pour une application rigoureuse des textes en faveur de l’égalité de genre.
La session de questions-réponses a renforcé la compréhension collective des défis, mais aussi permis de faire émerger des solutions locales concrètes. Le noyau du parlement des femmes, particulièrement impliqué, a présenté des recommandations claires à l’endroit des autorités, ONG et structures communautaires pour accompagner les femmes dans leur rôle de vectrices de changement social et de médiatrices de paix.
La photo de famille, prise à la fin de la journée, a incarné l’unité, la reconnaissance mutuelle et la volonté partagée d’aller plus loin ensemble.
La Journée Internationale de la Femme Africaine 2025, célébrée à Akpaka, fut bien plus qu’un moment commémoratif. Elle a été une véritable tribune d’expression, de reconnaissance et de mobilisation, à la hauteur du rôle essentiel que jouent les femmes dans nos sociétés.
À travers cette journée, SOS Village d’Enfants Atakpamé, renouvelle son engagement à accompagner les femmes rurales, à valoriser leurs compétences et à créer un environnement propice à leur pleine participation au développement communautaire. Car investir dans les femmes, c’est assurer un avenir plus sûr, plus solidaire et plus prometteur pour les enfants, les familles et toute la société.
Jean-Marc Ashraf
