La cour royale de Doulassamé a connu ce dimanche un moment historique avec la réinstallation solennelle du bureau de la chefferie traditionnelle. Placée sous le signe de l’unité et de la perpétuation des usages ancestraux, cette cérémonie a rassemblé notables, dignitaires et une foule fervente, témoignant de l’attachement profond des populations à cette institution séculaire.

Dès les premières lueurs du jour, les rituels sacrés ont ouvert les festivités, rappelant le lien indéfectible entre le pouvoir traditionnel et le sacré. Dans une ambiance à la fois recueillie et vibrante, les allocutions se sont succédées, mettant en lumière le rôle central de la chefferie dans la préservation de la cohésion sociale. Paré des insignes royaux, olukè Yakouba Kossi Oukoubiesè, chef de Doulassamé, a salué la mobilisation massive de ses sujets tout en réaffirmant sa mission de médiateur et de gardien des valeurs ancestrales.

Entre solennité et liesse populaire

Les bénédictions des anciens ont scellé cette renaissance institutionnelle. Pour les habitants, cet événement marque bien plus qu’une simple passation : il incarne un renouveau prometteur, ancré dans le respect des traditions tout en s’ouvrant aux défis contemporains.
Un pont entre tradition et modernité

En marge des festivités, des projets de développement locaux suivi de proposition des différents groupes de commissions ont été présentés, soulignant la complémentarité entre progrès socio-économique et préservation du patrimoine culturel.
Une synergie saluée par l’assistance, qui y voit la promesse d’un avenir harmonieux.

Un nouveau souffle pour Doulassamé
Cette journée restera gravée dans les annales de Doulassamé comme un jalon essentiel. Elle symbolise un élan collectif, celui d’un peuple fier de ses racines, résolument tourné vers l’avenir. Car à travers cette réinstallation, c’est tout un territoire qui renaît, prêt à bâtir, dans la paix et l’unité, les fondations d’un développement durable et solidaire.
Marcel Akakpo