Adogbénou, commune Anié 2 — 4 juillet 2025 — En ce jour de marché hebdomadaire, la ville d’Adogbénou a vibré au rythme de la vague jaune. Mais cette fois, ce n’est pas seulement pour commercer que les populations se sont réunies. C’est aussi pour exprimer un ras-le-bol citoyen et faire entendre leur volonté de changement, à l’occasion du lancement officiel de la campagne municipale de l’Union des Forces de Changement (UFC).
Profitant de l’affluence des grands jours, la caravane de l’UFC a traversé les ruelles animées, dans une ambiance populaire et conviviale. Mais au-delà de la couleur et de l’enthousiasme, ce sont les voix des habitants qui ont marqué cette journée. Sur les visages comme dans les propos, une attente forte : celle d’une gestion municipale plus transparente, plus proche et plus juste.
« Nous avons vu ce que les autres ont fait pendant six ans : très peu, sinon rien. Aujourd’hui, nous voulons une nouvelle manière de faire », lance un jeune commerçant installé au marché.
« Dosseh, on le connaît ici. Il écoute. Il revient nous voir. Il parle vrai. C’est pour cela que nous voterons pour lui », affirme une mère de famille, panier sur la tête, en montrant le spécimen de bulletin de vote présenté par l’équipe de campagne.
Innocent Dosseh, tête de liste, est apparu calme, posé, mais ferme dans sa volonté de rompre avec les anciennes pratiques.
« La mairie ne doit pas être une affaire de clan, mais un outil au service de tous. Nous voulons une gestion inclusive, basée sur le dialogue et l’écoute. »
Son message a trouvé un écho fort. Dans l’échange qui a suivi, les citoyens ont posé des questions, parfois incisives, sur les priorités : accès à l’eau, réhabilitation des pistes, soutien aux femmes du marché, gestion équitable des ressources. Et à chaque interrogation, une réponse claire, traduisant la volonté de construire un contrat de confiance avec les populations.
Le lancement de campagne à Adogbénou n’aura pas été un simple défilé. Il s’est transformé en tribune populaire, où le peuple a pris la parole pour dire ce qu’il attend désormais de ses futurs élus : présence, transparence, et responsabilité. Et si le 17 juillet donne raison à cette dynamique, l’UFC pourrait bien devenir la voix d’un changement enraciné dans le quotidien des citoyens.
