Chaque 25 novembre, le monde entier se mobilise pour célébrer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’édition 2024, placée sous le thème « Investir dans la prévention pour un avenir sans violence », a réuni organisations internationales, associations locales, gouvernements et citoyens autour de multiples actions pour sensibiliser et agir face à ce fléau mondial.
La violence basée sur le genre reste l’une des violations des droits humains les plus répandues et les moins signalées dans le monde. Selon les dernières statistiques publiées par l’ONU Femmes, une femme sur trois a subi une forme de violence physique ou sexuelle au cours de sa vie. Les contextes de conflits, d’instabilité politique et de crises économiques exacerbent ces violences, nécessitant des réponses globales et coordonnées.
Cette année, plusieurs initiatives ont marqué la célébration dont :
- Campagnes de sensibilisation : Des campagnes médiatiques ont été lancées dans plus de 120 pays, mettant en lumière des témoignages poignants de survivantes et proposant des solutions pour prévenir ces violences.
- Activités communautaires : En Afrique de l’Ouest, notamment au Togo, des conférences, des ateliers sur les droits des femmes et des marches pacifiques ont mobilisé des milliers de participants. À Lomé, une marche a été organisée sous le slogan « Silence brisé, justice pour toutes ! ».
- Renforcement des lois et politiques : Des gouvernements, tels que ceux de la Scandinavie et de l’Amérique latine, ont profité de cette journée pour annoncer des budgets accrus destinés à lutter contre les violences domestiques et promouvoir l’égalité des sexes.
- Engagement du secteur privé : De grandes entreprises se sont associées à des ONG pour former leurs employés à la reconnaissance et à la prévention des violences.
Malgré ces avancées, les défis demeurent. La stigmatisation sociale, le manque d’accès à des services de soutien adéquats et l’insuffisance des mesures judiciaires freinent les progrès. L’édition 2024 a insisté sur l’importance d’investir dans la prévention, notamment en éduquant les jeunes générations à travers des programmes scolaires axés sur l’égalité et le respect.
Le Secrétaire général de l’ONU, dans son allocution, a rappelé que la lutte contre la violence basée sur le genre nécessite la collaboration de tous : États, organisations internationales, société civile et individus. Il a souligné que « mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles n’est pas seulement une question de justice, mais aussi de développement durable et de paix mondiale ».
Alors que cette journée s’achève, elle laisse un message clair : le combat continue, et chaque geste compte pour bâtir un avenir où toutes les femmes vivront libres de peur et de violence.
La Rédaction
