Ce 13 juillet 2024, le Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, a officiellement donné le ton des luttes traditionnelles Évala en pays Kabyè, marquant ainsi le début de l’édition 2024 sur le terrain de l’EPP Kagnalada à Pya. Cet événement hautement symbolique s’est déroulé en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des députés à l’Assemblée nationale, ainsi que des autorités administratives, politiques, traditionnelles et religieuses, sans oublier une foule nombreuse et enthousiaste.
Arrivé sur le site à 10h20, le Président de la République, connu pour son engagement à valoriser les traditions et coutumes locales, a été accueilli chaleureusement par les chefs locaux et les membres du gouvernement. Après son installation, il a été salué par les encadreurs et les animateurs des deux camps en lice, marquant ainsi le début des affrontements.
Les lutteurs de Lao Haut, vêtus de blanc, ont affronté ceux de Lao Bas, habillés en vert. Les combats ont été marqués par des renversements de situation spectaculaires, soutenus par des supporters fervents rivalisant de ruses et d’intimidations. À l’issue de cette journée intense, les Évala de Lao Haut ont triomphé avec 36 victoires contre 22. Du côté des cadets, Lao Bas a dominé avec 22 victoires contre 9.
L’ouverture des Évala à Pya marque le coup d’envoi des festivités culturelles dans tous les cantons de la préfecture de la Kozah. Ces luttes traditionnelles, au-delà de leur aspect compétitif, sont une célébration de la culture Kabyè et un moyen de renforcer les liens communautaires.
Les festivités continuent demain avec les demi-finales dans le canton de Tchitchao, promettant d’autres moments forts et des combats acharnés. Les Évala demeurent une occasion privilégiée pour les habitants de la région de célébrer leur patrimoine et de perpétuer des traditions ancestrales.
En lançant cette édition des Évala, le Président Faure Gnassingbé réaffirme son engagement envers la préservation et la promotion des us et coutumes, contribuant ainsi à l’épanouissement social et économique du pays.
Jean-Marc Ashraf
