Alors que le Togo s’apprête à lancer la campagne de commercialisation du coton-graine 2025-2026, la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) se positionne résolument comme le garant d’une filière performante, sécurisée et durable. Plus qu’une simple phase de mise sur le marché, cette campagne représente le point culminant d’une année de travail acharné pour les producteurs et une étape stratégique pour l’ensemble de l’économie rurale du pays.
Avec pour credo « évacuer rapidement, égrener rapidement, payer rapidement », la NSCT entend allier efficacité et qualité. Le prix officiel du kilogramme de coton-graine est fixé à 300 FCFA, gage de stabilité pour les acteurs de la filière. La préparation de cette campagne ne s’est pas faite au hasard : techniciens et représentants agricoles ont suivi des formations intensives sur la mobilisation de la main-d’œuvre, l’amélioration des techniques de cueillette et la mise en place d’abris de stockage, tandis que les équipes des unités d’égrenage ont renforcé leur savoir-faire en matière de sécurité au travail, notamment sur les exercices en hauteur et la gestion des risques. Cette approche vise à réduire les pertes post-récoltes, qui demeurent un défi majeur, tout en respectant les standards de certification « Cotton Made in Africa » qui interdisent le travail des enfants de moins de 15 ans. L’objectif ambitieux : diminuer ces pertes de 50 % d’ici 2030, améliorer les revenus des producteurs et renforcer la compétitivité de la filière togolaise sur le marché régional et international.
Dans ce contexte, la campagne 2025-2026 ne se limite pas à la simple collecte de coton : elle symbolise une filière modernisée, organisée et tournée vers la performance durable. Les équipes de la NSCT, désormais renforcées et mieux formées, sont prêtes à accompagner les producteurs avec un encadrement optimal et à garantir le respect des normes de sécurité dans toutes les unités du pays.
En conjuguant rapidité, sécurité et excellence, la NSCT inscrit cette campagne dans une dynamique de confiance, de productivité et de durabilité. Pour les producteurs, les travailleurs et l’économie nationale, c’est une véritable promesse : celle d’une filière cotonnière plus efficace, plus sûre et plus résiliente que jamais.
Jean-Marc Ashraf
