La communauté de Demadéli, dans la préfecture de l’Amou, lance un cri d’alarme aux plus hautes autorités du Togo face à un litige foncier explosif les opposant à un résident du village de Gbékon dans la préfecture de l’Ogou. Ce conflit, aux ramifications complexes, met en péril les droits ancestraux des populations locales et risque d’envenimer les tensions sociales dans la région.
Les habitants dénoncent des tentatives d’accaparement de terres, menaçant leurs moyens de subsistance et entravant le développement communautaire. Malgré leurs recours aux voies légales, la lenteur administrative et les pressions exercées exacerbent leur désarroi. « Nous demandons justice et protection », implore un notable de la cour royale de Demadéli, appelant à une intervention urgente de l’État.
Cette situation reflète un problème national récurrent : la sécurisation des terres rurales face aux intérêts privés. Les autorités doivent agir vite pour éviter l’escalade et garantir l’équité. La paix sociale et le développement durable en dépendent.
Le Togo, oasis de stabilité, doit désamorcer les tensions par le dialogue. La terre nourricière ne peut se muer en terre de sang. L’histoire ne pardonnerait pas un nouveau cycle de violence avec tout le travail abattu par le gouvernement togolais à travers HCRRUN, la CVJR et toutes leurs équipes
Marcel Akakpo