Atakpamé, le 9 octobre 2025 – Les acteurs clés de la justice juvénile de la région des Plateaux-Est ont pris part ce jeudi à une session de travail dédiée au partage d’expériences et au renforcement des capacités dans le cadre du projet « Enfance sans barreaux 3 ». Cette initiative, organisée à Atakpamé par BNCE-Togo, vise à améliorer l’accompagnement des enfants en conflit avec la loi grâce à une approche centrée sur la résilience et la réinsertion durable.
La rencontre, présidée par M. Ahé Dodji Kokouvi, Directeur régional de l’Action sociale des Plateaux, en présence de Mme Kafui AMEDEGNATO, Coordinatrice du projet EsB3 au BNCE-Togo, et de Sœur Odile LAMBONI, responsable de l’antenne locale du BNCE-Togo, avait pour objectif d’évaluer les progrès réalisés six mois après une formation sur le développement de la résilience.
Dans son discours d’ouverture, M. Kokouvi dodji Ahé a salué l’engagement continu du BNCE-Togo et de ses partenaires, rappelant que « la protection de l’enfance est une responsabilité collective ». Il a invité les participants à un dialogue constructif pour capitaliser sur les acquis du projet.
Mme AMEDEGNATO a, quant à elle, souligné l’importance de cette concertation comme bilan à mi-parcours. « Le projet « Enfance sans barreaux 3 » intègre une approche innovante de psychoéducation, visant à amener l’enfant à reconnaître ses actes, à en assumer la responsabilité et à s’engager dans un processus de changement », a-t-elle expliqué. Elle a également insisté sur le renforcement du rôle parental et la nécessité d’identifier les difficultés opérationnelles rencontrées sur le terrain.
Les échanges ont permis aux directeurs préfectoraux de l’action sociale de partager leurs retours d’expérience quant à l’application de la méthodologie de résilience, dispensée en mars 2025. L’occasion de recenser les bonnes pratiques et de proposer des ajustements pour une mise en œuvre plus efficace.
Le BNCE-Togo a réaffirmé à travers cette rencontre son engagement en faveur de la protection des enfants contre toute forme de violence et son soutien indéfectible aux acteurs de terrain. Une telle dynamique participe à consolider les perspectives de réinsertion des mineurs concernés.
Marcel Akakpo
