Amou 3, le 24 juin 2025 – Après des décennies de vie dans l’obscurité, c’est une lumière porteuse d’espoir et de transformation qui a jailli sur le village d’Itadji Avédjé, dans la commune Amou 3. En ce jour historique, la population a assisté à l’inauguration officielle du transformateur électrique installé dans le cadre du projet TINGA de la CEET, avec à la clé, une électrification effective du village.
Un événement majeur célébré dans l’enthousiasme, les danses et les chants, signe d’un profond soulagement et d’une reconnaissance unanime.
Ce projet, réalisé par l’Entreprise Begel vient concrétiser la vision du Président du conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, de faire de l’accès à l’électricité un levier de développement durable et inclusif, dans le respect des objectifs fixés à l’horizon 2030.
Présidée par Mme Angèle Kanou, maire adjointe de la commune Amou 3 et fille du terroir, la cérémonie a rassemblé plusieurs personnalités administratives, techniques et traditionnelles. Très émue, Mme Kanou a salué une étape décisive pour le développement de sa communauté :
« Aujourd’hui, Itadji Avédjé entre dans l’histoire. L’électricité est un moteur de changement et d’opportunités pour nos jeunes, nos femmes, nos artisans, et nos élèves. Je suis fière d’avoir contribué à ce combat collectif pour l’accès à l’énergie. »
Elle n’a pas manqué d’exprimer sa profonde reconnaissance à l’endroit du Président du Conseil, Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, pour sa politique de proximité, de cohésion sociale et d’inclusion.
« Ce projet n’est pas seulement une réponse à un besoin d’infrastructure, c’est un acte de justice sociale. Il témoigne de la volonté du Président de ne laisser aucun Togolais au bord du chemin. Grâce à cette politique d’inclusion, même les villages les plus reculés comme Itadji Avédjé peuvent désormais rêver, entreprendre et espérer », a-t-elle souligné avec émotion.
Le chef du canton d’Itadi-Avédjé, Olukè Lantomey Ankou Hounkpati V en véritable garant de la tradition, n’a pas caché sa satisfaction :
« Jadis, nous prions pour la lumière ; aujourd’hui, nous l’avons reçue. C’est un don précieux. Que les habitants en fassent bon usage, dans la discipline, le respect du matériel, et la solidarité. »
Le président du Comité de Développement du village (CVD) Koffi Hounkpati a quant à lui insisté sur les perspectives économiques :
« L’électricité va donner un coup de pouce à nos activités : conservation des produits agricoles, ouverture de petits commerces, ateliers d’artisanat, accès à l’information. C’est une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie locale. »
Le chef d’agence de la CEET Atakpamé Koné Yentchabré, présent sur les lieux, a tenu à rappeler l’importance de l’entretien et de la gestion communautaire des infrastructures installées :
« L’électricité est une richesse qu’il faut protéger. J’invite les populations à signaler tout dysfonctionnement, à éviter les branchements frauduleux, et à s’organiser autour d’un comité de veille pour préserver les équipements. La CEET reste disponible pour vous accompagner. »
Les remerciements ont été adressés à tous les acteurs institutionnels, notamment au ministère de l’Énergie, au préfet de l’Amou, au gouverneur de la région des Plateaux, aux ingénieurs et techniciens de la CEET, ainsi qu’aux autorités locales qui ont œuvré pour l’aboutissement de ce projet.
Dans un élan de gratitude, la population a chanté haut et fort :
« Vive la lumière ! Vive la République ! Et que la lumière soit ! »
Avec l’électrification d’Itadji Avédjé, une nouvelle ère s’ouvre. Une ère d’opportunités, de dignité retrouvée, et de progrès partagé. Le nom du village est désormais inscrit dans le grand livre du développement national, non comme une localité oubliée, mais comme un exemple éclatant de transformation par la lumière.
La Rédaction
