Atakpamé, 24 juin 2025 — Face à une recrudescence alarmante des cas de rage dans la région des Plateaux, les autorités régionales tirent la sonnette d’alarme.
Dans un communiqué officiel signé du Gouverneur Général de brigade Dadja Maganawè, la population est appelée à une vigilance accrue et à une action collective pour enrayer la propagation de cette maladie mortelle.
Plusieurs cas de morsures de chiens errants, confirmés porteurs du virus de la rage, ont été signalés dans diverses préfectures de la région : l’Ogou, Haho, Amou, Kpélé, Moyen-Mono, Anié et l’Est-Mono. Ces incidents ont malheureusement déjà coûté des vies humaines.
La rage, maladie neurologique redoutable, reste incurable une fois les symptômes déclarés. Transmise par la morsure ou le contact avec la salive d’un animal infecté, elle constitue une menace sérieuse, notamment dans les zones où les chiens errants sont nombreux et peu surveillés.
Pour les autorités, il ne s’agit plus d’un simple fait divers, mais d’un véritable enjeu de santé publique. Une mobilisation citoyenne est jugée essentielle pour briser la chaîne de transmission.
Afin de prévenir de nouveaux drames, le Gouvernorat recommande les mesures suivantes :
- Faire vacciner chaque année tous les animaux domestiques, notamment chiens, chats et singes ;
- Éviter la divagation des animaux, en les gardant attachés ou en cage ;
- Soumettre immédiatement à observation vétérinaire tout animal ayant mordu une personne ;
- En cas de morsure, désinfecter soigneusement la plaie à l’eau et au savon, puis consulter sans délai un professionnel de santé.
Pour le Gouverneur, la réussite de cette lutte passe par la responsabilité de chacun : propriétaires d’animaux, professionnels de santé, mais aussi simples citoyens. La collaboration active de tous est indispensable pour empêcher l’aggravation de la situation.
Ce rappel intervient alors que la région traverse une période à risque, où la mobilité des animaux et l’insuffisance de vaccinations favorisent la circulation du virus.
« Il est de notre devoir collectif de protéger nos communautés », conclut le communiqué, appelant à une prise de conscience rapide et à des actions concrètes sur le terrain.
Jean-Marc Ashraf
