samedi, avril 19, 2025

Atakpamé durement frappée par des intempéries d’une rare violence : les populations sous le choc.

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Atakpamé, 17 avril 2025 –
Une pluie torrentielle accompagnée de vents d’une extrême violence s’est abattue sur Atakpamé dans la soirée du 16 avril, semant la désolation dans plusieurs quartiers de la ville.

Doulassamé, Djama, Akpessemé et Gnagnan figurent parmi les zones les plus touchées, avec des centaines de familles sinistrées et de lourds dégâts matériels.

Des pertes matérielles considérables

Le passage de la tempête a laissé un lourd tribut : toitures arrachées, arbres déracinés, poteaux électriques effondrés. Des dizaines de ménages se retrouvent sans abri et ont trouvé refuge chez des proches ou dans des logements de fortune.

Plusieurs établissements scolaires ont été sérieusement endommagés. Au CEG Doulassamé, certaines salles de classe sont devenues inutilisables. Le Collège Saint-Albert et l’EPP Camp n’ont pas été épargnés, rendant incertaine la reprise des cours dans ces établissements.

Activités économiques et services publics paralysés

Le marché de céréales d’Akpessemé a subi d’importants dommages, perturbant les activités commerciales et plongeant les vendeuses dans l’angoisse.
Les services publics n’ont pas été épargnés. Le bâtiment de Togocom a perdu sa toiture, tandis que l’accès à la direction régionale de l’Action sociale est rendu difficile à cause des arbres abattus obstruant les voies.

Face à cette situation, la mairie de la commune Ogou 1 s’est rapidement mobilisée pour dégager les principaux axes et rétablir la circulation.

Un avertissement climatique ignoré ?

Cette catastrophe météorologique met une fois de plus en lumière la vulnérabilité des infrastructures locales face aux dérèglements climatiques.
Des spécialistes alertent depuis longtemps sur la nécessité de renforcer les normes de construction, d’aménager les zones à risque et d’améliorer les dispositifs d’alerte précoce, particulièrement en cette période où les phénomènes extrêmes deviennent plus fréquents.

La ville d’Atakpamé, surnommée la « cité aux sept collines », voit sa résilience mise à rude épreuve. Reste à espérer une réponse rapide et coordonnée pour venir en aide aux sinistrés et prévenir de nouvelles tragédies.

Marcel Akakpo

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