Le Togo a marqué sa présence au sommet international sur la communication stratégique, tenu les 13 et 14 décembre 2024 à Istanbul, en Turquie. Placé sous le thème « L’IA dans la communication : tendances, pièges et transition », ce rendez-vous a réuni des experts, responsables politiques et acteurs de la communication venus du monde entier pour réfléchir aux impacts de l’intelligence artificielle dans la gestion de l’information et la communication publique.
Représentant le Togo, Mme Yawa Kouigan, ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, et porte-parole du gouvernement, a pris une part active aux discussions, notamment lors d’un panel portant sur le rôle de l’IA dans la gouvernance et la communication publique. Dans son intervention, la ministre a partagé l’expérience du Togo, en mettant l’accent sur les stratégies nationales pour lutter contre la désinformation et promouvoir une communication responsable. Elle a souligné que malgré les avancées technologiques, l’humain reste au cœur des processus décisionnels, notamment à travers une architecture de la communication gouvernementale structurée et des initiatives citoyennes comme TogoCheck, plateforme dédiée à la vérification des informations pour contrer les fake news.
Pour Mme Yawa Ahofa Kouigan, l’intelligence artificielle est bien plus qu’une simple technologie. Elle constitue un levier stratégique capable de renforcer la transparence et la gestion efficace des sociétés, à condition qu’elle soit guidée par une vision éthique et adaptée aux réalités locales. Elle a rappelé que l’IA, lorsqu’elle est maîtrisée et encadrée, peut contribuer à une gouvernance responsable et renforcer la confiance entre les citoyens et les institutions.
À travers sa participation, le Togo a non seulement mis en lumière ses efforts pour une communication publique moderne et crédible, mais a aussi apporté sa voix au débat mondial sur l’intégration harmonieuse de l’IA dans les systèmes de communication. Ce sommet a ainsi permis de réaffirmer l’engagement du pays en faveur d’une innovation maîtrisée et tournée vers l’intérêt des populations.
Jean-Marc Ashraf
