samedi, avril 19, 2025

Les peuples Mahi de Savalou, Atakpamé et Gléi : une fraternité au-delà des frontières.

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Les mots du roi de Savalou sa majesté DADA GBAGUIDI XV résonnent comme un rappel poignant des liens indéfectibles qui unissent les peuples Mahi du Bénin et du Togo : « Seules les frontières de l’homme nous divisent. » Une déclaration lourde de sens, dans un contexte où l’histoire, la culture et les traditions rappellent une fraternité ancestrale transcendante.

Une histoire commune, une origine partagée

Les peuples Mahi de Savalou (Bénin), d’Atakpamé et de Gléi (Togo) partagent une origine commune. Ces communautés, issues de migrations séculaires, ont maintenu des relations étroites au fil du temps, en dépit des frontières administratives tracées lors de la colonisation. Leur parenté se manifeste à travers la langue, les rites traditionnels, les alliances matrimoniales et les festivités culturelles.

Le roi de Savalou DADA GBAGUIDI XV a réaffirmé cette connexion profonde : « Nous sommes un seul et même peuple. Ni les frontières, ni les distances ne peuvent effacer nos racines. »

Les peuples Mahi partagent des valeurs et des coutumes similaires, notamment dans leurs fêtes traditionnelles. Ces festivités, comme le Gaani au Bénin ou l’Ovazu au Togo, sont des occasions de célébrer leur patrimoine culturel commun. Les échanges entre ces communautés restent vivants, grâce aux visites royales, aux regroupements familiaux et aux cérémonies religieuses.

À Gléi, par exemple, des délégations béninoises participent régulièrement à des événements locaux, renforçant les liens entre les deux rives de la frontière. De même, lors des grandes cérémonies à Savalou, des représentants d’Atakpamé et de Gléi sont souvent présents pour réaffirmer cette unité culturelle.

Les frontières entre le Bénin et le Togo sont avant tout administratives. Elles n’ont jamais réussi à briser les liens entre les Mahi des deux pays. Cette division est perçue par les populations locales comme une construction artificielle, dépourvue de légitimité historique ou culturelle.

Selon le roi sa majesté DADA GBAGUIDI XV, ces frontières sont davantage un défi qu’un obstacle : « Les frontières ne doivent pas nous séparer. Au contraire, elles doivent nous inspirer à bâtir des ponts pour une coopération renforcée entre nos peuples. »

Les autorités traditionnelles et locales des peuples Mahi militent pour une collaboration accrue entre le Bénin et le Togo. Cette synergie vise à faciliter les échanges commerciaux, culturels et éducatifs. En effet, les marchés locaux, les écoles et les lieux de culte sont des espaces où la fraternité Mahi s’exprime naturellement.

Les initiatives telles que la promotion du tourisme culturel, l’organisation d’événements transfrontaliers et la valorisation des langues locales sont encouragées pour préserver cette identité partagée.

À l’heure où le monde évolue vers plus de divisions, le message du roi de Savalou est une invitation à la solidarité et à la paix. Il rappelle que les peuples Mahi, qu’ils soient du Bénin ou du Togo, partagent un héritage commun qui transcende les frontières.

Comme il l’a si bien dit : « L’essence de notre peuple réside dans notre unité, et c’est en nous tenant ensemble que nous préserverons notre identité. »

Les peuples Mahi montrent par cette fraternité que les frontières de l’homme ne peuvent jamais effacer les liens de l’histoire et du cœur.

La Rédaction

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